Environ 90 % des personnes résidentes étrangères interrogées déclarent que la pandémie de COVID-19 n’a pas modifié leurs projets d’acquisition de la nationalité suisse.  Seuls 6 % estiment que la pandémie leur a fait changer d’avis quant à leur volonté passée de ne pas se naturaliser, car ils/elles ont réalisé que le processus de naturalisation leur permettrait de stabiliser leur situation en Suisse.

Parmi les personnes interrogées ayant immigré en Suisse pour d’autres raisons que la famille ou le travail, 50 % ont indiqué que la pandémie avait changé leurs plans, car elles ressentaient le besoin d’acquérir la citoyenneté suisse. 28 % des personnes migrantes n’ayant aucun ou seulement un niveau d’éducation secondaire ont ressenti le besoin de stabiliser leur statut de citoyenneté contre 19 % des répondant·e·s ayant un diplôme universitaire. Parmi les personnes immigrées qui ont ressenti le besoin de changer leurs plans de naturalisation, 20 % étaient d’origine indienne, 15 % d’origine africaine et 15 % d’origine polonaise, parmi d’autres nationalités et groupes ethniques.

Comment les personnes étrangères ont-elles vécu la pandémie en Suisse ?

La pandémie a-t-elle affecté les projets de séjour en Suisse des personnes immigrées ?

Quel a été l’impact du COVID-19 sur la situation professionnelle des personnes immigrées ?

Où les immigré·e·s ont-ils/elles séjourné pendant la pandémie ?

Les résidents locaux ont-ils fait preuve d’empathie envers les personnes immigré·e·s ?

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Sources : Enquête Migration-Mobilité 2020, nccr – on the move

Note sur la méthodologie : Ces chiffres sont issus de l’enquête Migration-Mobilité, menée en automne 2020 auprès d’une population de personnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère ayant déménagé en Suisse au cours des 14 dernières années. Pour faire partie de l’échantillon de population, les personnes interrogées devaient être âgées de 24 à 64 ans au moment de l’enquête, et avoir au moins 18 ans à leur arrivée en Suisse. 7’393 personnes ont répondu intégralement au questionnaire complet, soit en ligne, soit par téléphone.

La question posée : L’épidémie de COVID-19 a-t-elle affecté vos projets de naturalisation ?
– Oui, j’ai réalisé que la naturalisation est un moyen de stabiliser mon séjour en Suisse.
– Oui, j’ai réalisé que je ne voulais plus me faire naturaliser en Suisse.
– Oui, pour d’autres raisons.
– Non.

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Référence proposée : nccr – on the move, Migration-Mobility Indicators. Neuchâtel: nccr – on the move, 2022.

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Dernière mise à jour : 11 janvier 2022