En Suisse, le taux de naturalisation en 2020 est en moyenne de 1,6 % : cela signifie que pour 100 personnes étrangères résidant de manière permanente en Suisse, entre une et deux personnes sont naturalisées au cours de l’année. En 2020, environ 34’000 personnes ont été naturalisées dans toute la Suisse.
Les données communales et cantonales sur la naturalisation témoignent de la diversité des pratiques en la matière : en 2020, les taux de naturalisation (ordinaire et facilitée) varient entre 0,8 % à Glarus et à 2,0 % à Zürich et 2,3 % % à Neuchâtel.
À l’échelle des communes, celles de Zurich, Genève, Bâle et Lausanne ont enregistré au cours des vingt dernières années le plus grand nombre de naturalisations ordinaires et facilitées.
Combien de migrant·e·s sont naturalisé e·s au fil du temps ?
Quelles lois fédérales et cantonales régissent l’intégration des migrant·e·s ?
Dans quels cantons les lois sur la citoyenneté sont-elles plus inclusives ?
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Définitions
Population résidente permanente : population suisse et étrangère avec un permis de séjour d’une durée de plus de 12 mois. Depuis 2011, la population résidente permanente inclut également la population étrangère avec un permis F ou N, vivant en Suisse depuis 12 mois ou plus.
Naturalisation ordinaire : Elle concerne toutes les personnes étrangères qui remplissent les conditions fixées par les autorités fédérales, mais également les conditions cantonales et communales, qui peuvent varier fortement. La demande doit être déposée auprès des autorités cantonales ou communales.
Naturalisation facilitée : Peuvent bénéficier de la naturalisation facilitée – sous certaines conditions légales – en particulier les partenaires de ressortissant·e·s suisses, ainsi que les enfants d’un parent suisse qui ne possèdent pas encore la nationalité suisse. La compétence en matière de naturalisation facilitée revient à la Confédération.
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Source : Office fédéral de la statistique, Registre central des étrangers (1998–2007), registre SYMIC (2008–2010), statistique STATPOP (2010–2020)
Note méthodologique : Les taux de naturalisation sont obtenus en divisant le nombre de naturalisations ordinaires ou facilitées par la population résidente permanente de nationalité étrangère présente en début d’année. Jusqu’en 2010, la population résidente prise en compte était composée des personnes au bénéficie d’un permis B ou C, ainsi que de celles au bénéfice d’un permis L de 12 mois ou plus. A noter que la notion de « population résidente permanente » a changé depuis 2010, date à laquelle la statistique démographique a inclus les personnes en procédure d’asile qui étaient en Suisse depuis 12 mois ou plus. Cette modification n’a pas eu d’impact significatif sur les taux.
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Référence proposée : nccr – on the move, Migration-Mobility Indicators. Neuchâtel: nccr – on the move, 2022.
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Dernière mise à jour : 7 février 2022